mardi 17 juin 2008

Appel

J'admire sa patience, sa façon de me narguer simplement par sa présence et les efforts du hasard. J'en suis venu à le considérer comme, non un ennemi mais une étape du cheminement des états d'esprit. Alors que je pensais qu'il n'était que la fin, une sorte de hâtive conclusion, il n'est en fait dans le pot pourri que le fond, le début, celui d'où vient le parfum le plus fort.
Après lui vient les différentes saveurs, au nombre de six ou sept.
A commencer par le lundi et sa mélopée traditionnelle intitulée 7:00
Le mardi et son tribal Aller on y r'va !
Le mercredi et son très noisy Va chercher tes gosses à la cantine.
Le jeudi, le plus emmerdant.
Le vendredi, c'est bientôt la fin.
Le samedi, tu l'as dans le cul t'es trop crevé pour faire la fête.
Et nous voilà au dimanche, maugréant, jurant vengeance, ruminant les maléfices et rêvant d'un rabot pour refaire sa famille, ou d'une truelle.

Finalement on trouve une utilité à tout, même au dimanche. il réserve un tas d'activité que le commun des mortels ignore hormis dans les rêves.
Oui, tu peux trouver une fonction tout à fait inédite dans la cuiller qu'utilise ton adolescent le matin en mangeant ses céréales. Réfléchi un peu tu trouveras.
Bon dimanche !

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