mercredi 25 mars 2009

Aspiration nouvelle

Ce cher monsieur cavalier tant adulé et glorifié dans un blog consacré à sa grandeur.
Enfin surtout pour ses conneries...

Donc, disais-je donc, j'ai enfin la possibilité de me lancer corps et âme dans un projet qui me taraude depuis longtemps.

Un blog photo. Le concept est simple, un appareil photo numérique standard, une peluche, Paris.
Vous suivrez l'itinéraire et la vie de cette peluche régulièrement, pas comme ce blog.

Ouverture en Avril. Le temps de recevoir ma paie et d'écrire un ou deux scénarios pour bien débuter.

dimanche 22 mars 2009

Pintade Power

En corrélation avec De Sanquis et Adnihilo.

Journée particulière que celle de dimanche. Salon du livre. Ce qui reste classique pour moi. Jy vais tous les ans. Je propose donc de passer ce résumé pour le plus croustillant.

Jinaugure par là même une nouvelle catégorie, le jour de la pétasse. Parce que moi jai mon côté pétasse.

La scène à lieu dans le restaurant del arte. Restaurant italien au croisement du boulevard Saint-Michel et Saint Germain. Pas excessivement cher et de bon goût de surcroît.

La chaleur soudaine illuminant le morne dimanche, nous eûmes envie de déguster, savourer une bonne bière bien fraîche avec Adnihilo et De Sanquis, invité par mes soins au salon du livre.

Déjà mon regard est attiré par la jolie serveuse à laccent italien. Une jupe courte qui dévoile,ma foi, de bien jolies jambes, un minois qui na connu le sourire que probablement une fois dans sa vie. Des yeux insipides, une coupe de cheveux banale. Bref une femme comme hélas beaucoup dautres

Mais le mieux reste le serveur à qui nous avons eu à faire. Une sorte de sous gay, efféminé au possible, dans le plus pur style gay télévisuel qui se déhanche autant que ses reins le puissent. Des cheveux coiffés en arrière, une sorte de new style de la banane des années dantan où le rock balbutiait ses premiers émois chers à nos cœur. Il me semblait quil avait un cheveux sur la langue, bien que je pense plutôt à une moumoute de supermarché. Il nous offre la troisième table, dun air méprisant, comme une coiffeuse acariâtre voit dun mauvais œil le client innocent mais qui perturbe sa conversation avec sa copine au sujet dun beau mec rencontré en night club. Puis il saffaire à ses tâches quotidiennes nous laissant sous lemprise de la glace italienne qui nous tend trois cartes.

Nous commandons trois bières. Trois bières délicieusement fraîches qui nous on tout de suite détendues. Nous passons commande quelques instants plus tard, alors que nous médisions déjà sur ce serveur dont la grande Gigi aurait eu honte.

La serveuse se trompe dans les commandes, et oublie les couverts. Moi je lui souris systématiquement, sachant bien que je me foutrais de sa gueule sur ce blog, qui est chez moi et chez moi je dis ce que je veux. Remarquez, cest peut-être une personne agréable, mais je men fous royalement.

Je remarque alors après un plat de spaghetti bolognaise saupoudré dune tonne de parmesan le serveur qui tend son cul informe dans un jean moche à souhait et se remaquille. Il passe sur son visage, une fine couche de fond de teint, mais la façon dont il la fait ma laissé pantois. Le Jedi du blaireau. Effleurant à peine, à la façon des précieuses indigestes qui se croient belles, ses joues, en faisant une moue incroyable digne du plus poisson des poiscailles. Cétait fabuleux. Il avait tartiné ses cheveux de gomina, pensant sans doute que ça lui irait bien, hélas sans se douter du mauvais goût qui avait remplacé la gomina.

Cétait tellement surréaliste !

Cest là que nous avons décidé de créer plus tard alors quil fut temps de nous quitter, ce message commun à nos trois blogs, pintade power.

Parce que dire du mal des fois, ça fait du bien. Cest gratuit, mais si amusant ! Surtout quand cest vrai.

La serveuse avide de partir nous a pressé de payer son dû. Sur quoi nous avons tergiverser sur le mode paiement.

Dans ta gueule !

mardi 17 mars 2009

Promis

Demain soir, je posterais trois messages !

N'ayant pas internet chez moi, et devant débourser à chaque fois 3 euros, vous comprendrez aisément que je ne puisse mettre à jour chaque jour !

samedi 7 mars 2009

à propos de l'agence

Je disais donc il y a quelques temps. qu'un blog m'était consacré, sur le sujet de trouver une muse pour ravir mon quotidien.

Moi j'aimerais rencontrer tout simplement une femme qui sache se moquer, non pas uniquement des femmes, mais de ses propres travers en tant que femme.
un horrible sens de l'humour, une descente digne des plus grands poivrots, une belle droite et une sacrée gauche, qui écoute du métal, qui porte avec classe de belles robes, qui aime traîner le week-end en sous vêtement ( moi j'aime le faire en tout cas, c'est vrai les pantalons c'est chiant ), qui iame lire, marcher sans but précis, râler pour rien du tout, qui déteste les féministes...
La liste est longue.

Et je ne parle pas de la question des sentiments, j'en suis incapable à l'heure actuelle. Je me fous du sexe. Je suis navré de trahir ainsi la masculinité de mes amis ou des lecteurs, mais ça m'emballe pas plus que ça.

La croisière s'éclate à donf !

Ces temps-ci je suis assailli par une étrange vision.

Notre beau métier qu'est la librairie, n'est-elle pas une sorte de reflet biblique version culturelle ? chaque jour il me faut guider de pauvres âmes ignorantes vers le saint livre, la culture, l'éveil au monde, réel ou imaginaire peu importe. Je précède chacun de leurs pas, ils me suivent presque halletants, impatients...
Puis nous arrivons à destination. Au sommet de la colline, elle voit le livre.
Je repars sans dire un mot ayant accompli ma mission, mon travail.

J'ai tout de même une imagination qui me laisse parfois pantois d'ébaillissement. Mais les similitudes sont confondantes.

Mais le livre et les libraires font peur. Le client à parfois peur de passer pour un imbécile. qu'il se rassure, nous ça nous arrive de dire des conneries nous aussi.
Bon je vais pas philosopher là-dessus, ce ne serait qu'un ramassis d'images d'épinales et de stéréotypes divers et pas vraiment variés. François bunel et Picouly le font très bien.

Mais il ne se passe pas un jour sans que je dise à haute voix, avec la plus profonde conviction et sincérité qu'il me soit permis d'exprimer, que j'aime ce putain de métier.

mardi 3 mars 2009

En ce moment c'est super intéressant !

Un titre qui résume au combien l'excitante vérité des mes journées...

Entre de palpitantes aventures entre le rayon art chinois et celui de la photographie. Comprenez quelques clients tarés qui vous font penser que l'humanité ici a un air de normalité effrayante.
Il reste l'idée absurde de mes comparses blogosphéristes de rechercher : je cite " une muse pour ravir mon quotidien"

J'ignore trop quoi en penser. C'était un de ces soirs où l'esprit railleur de ma propre situation aurait du se faire tarissant de vannes stupides.
En bref j'aurais du fermer ma gueule.

En matière de vie professionnelle, la routine la plus régulière. Je bosse tout le jour. C'est constant, sans grande surprise, c'est stable. C'est un cadre parfait. Hormis l'absurdité titanesque de certains clients. J'ai un paquet d'anecdotes à écrire du coup. Parfois ça vaut le coup d'œil.
Je peux en toute tranquillité me remettre à écrire. Je suis reparti sur un projet qui me taraudait depuis fort longtemps, je touche à la science-fiction. C'est décalé, complètement fou. A l'image de mon imagination, dont j'ai rarement vu la limite.
Je retourne ce week-end chez mes parents. Pas de pronostique pour le moment.

Je vais laisser pisser leur folle idée de ce blog ( agencelecomte.canalblog.com ). Le temps qu'il trouve, je serais probablement ailleurs. Je préfère rire comme à mon habitude.
Mais une chose m'inquiète quelque peu. Je change, je prends de l'âge, de la bouteille. Je crois bien que j'ai bien passé l'âge pour certaines choses.
Je vois déjà le rendez-vous d'ici. Fouillez dans les profondeurs du stéréotype. Une timide à peine jolie, ne disant mot, ce qui me poussera à parler encore et encore. Brasser de l'air, faire du vent. Raconter n'importe quoi sous le seul prétexte de pousser notre jolie Bernard-l'ermite à ouvrir la bouche pour souffler quelques syllabes ou dans le meilleur des cas, des mots. Je raconterais mes névroses obsessionnelles, mes angoisses, mes hallucinations visuelles et/où auditives.
Je les trimballe depuis déjà fort longtemps. Assez pour m'y être habitué.

Que sera-t-elle ? Une étudiante en lettre ? en art ? En tout cas une étudiante. Je vois venir le tableau picaresque d'ici. Moi buvant pour me donner du courage. Elle tournicotant ses cheveux dans tous les sens en essayant d'être intéressante. Elle aura dix ans d'étude derrière elle et sera incapable de concevoir la vie comme présentement.
Ce sera une timide ou une dingue. Tous mes efforts pour aspirer à la tranquillité seront ruinés. Toutes ces années à espérer le simple fait de ne plus avoir à faire autre chose que de me contenter du strict nécessaire...

Ne partons pas dans de mauvais souvenirs. Laissons l'affaire mourir d'elle-même. Et rions sur sa tombe plutôt que sur la mienne, pourrissante au soleil inutile de l'inexistence.