jeudi 9 avril 2009
Sin City
Laissons la philosophie de côté.
Je l'ai rencontrée. Comme on croise quelqu'un dans la rue, nous avons entamé la discussion. Exalté comme à mon habitude de connaître de nouvelles personnes je lui ai dis que j'étais libraire. Bien sûr c'est une étudiante, forcément. Alors nous avons parlé livres. Comme ça dans la rue, j'ai même pas pensé à lui proposer de poursuivre la conversation dans un café ou un bar. Trop bruyants.
Ravi d'avoir une cliente, ou plus exactement d'aider quelqu'un, je lui ai laissé mon numéro de téléphone ( du boulot évidemment ), elle n'a qu'a m'appeler et je verrais pour ses commandes.
Extraordinaire !
Alors ce soir je cherche, dans le temps d'internet qui m'est imparti.
J'aurais jamais pensé rencontrer une cliente dans la rue. J'espère la voir entrer dans mon rayon plutôt que faire ça par téléphone.
Je dresse une liste des livres qui peuvent l'intéresser, et puis le sujet qu'elle étudie à l'air passionnant.
Ensuite je me suis acheté deux CD et Blade runner, que je vais de nouveau visionné ce soir. Mais d'abord des courses, j'ai plus un seul petit gâteau à me mettre sous la dent.
Reprise de mon travail romanesque, j'arrive à démêler les fils. J'ai vu de chouette expositions ces derniers temps. Avec hélas peu de temps pour moi, comme d'habitude.
Je vais passer un chouette week end de Pâques ! Ca va être d'enfer.
Et samedi super sortie en vue ! Je le vois trop rarement celui-là. Des gens comme ça on en rencontre pas tous les jours.
J'aime à penser que c'est Dieu qui me l'a envoyé. C'est une douce pensée...
Bonsoir mes amis. Et désolé, mais je n'ouvrirais pas encore le blog photo, ça reste un projet à réaliser, et je le ferais mais d'abord j'ai a régler plusieurs choses un peu plus importantes.
Ben ouais on organise pas une méga teuf comme ça en claquant des doigts. Mais ça va être trop bon, juste elle et moi, ivre et joyeux fumant dans l'air du soir, hilares...
Ah sacré ville !
samedi 4 avril 2009
Pis c'est tout
Il devait prévenir au cas où.
mercredi 1 avril 2009
Petit délice
Alors elles badinent autour de moi, ça papillonne, ça pouffe un peu.
<< Mademoiselle vous compter laisser ces livres là ! >>
Et là c'est le drame, la pauvre jeune fille ne pensait pas qu'un homme pouvait échapper à ses effluves, ses longs cils, sa mini jupe et son petit decolleté.
C'était odieux de ma part et la pauvre est repartie aussi sec le regard tournant vers l'horrible monde réel. Mais c'est plus fort que moi, j'aime pas qu'on bousille mes rayons !
Non mais !
C'ets quoi encore ce bordel de merde.
Rien de neuf au niveau de presque quoique ce soit, sinon que je viens de m'alléger de mon loyer et du tarif pass navigo.
aujourdh'ui c'est légèreté oblige, il fait beaux, et ce jusque tard ( vu qu'on a avancer d'une heure )
Mais ça ne durera pas. J'ai bien envie d'un CDI plus moins dans le temps que des conseils de patience, je n'ai jamais eu de patience de toute façon.
Déjà pour un appart dans Paris c'est mieux ( les finances à ce sujet ne posent aucun problème alors pas la peine de commenter ça )
Alors du coup voyons voir ce que ça donne.
mercredi 25 mars 2009
Aspiration nouvelle
Enfin surtout pour ses conneries...
Donc, disais-je donc, j'ai enfin la possibilité de me lancer corps et âme dans un projet qui me taraude depuis longtemps.
Un blog photo. Le concept est simple, un appareil photo numérique standard, une peluche, Paris.
Vous suivrez l'itinéraire et la vie de cette peluche régulièrement, pas comme ce blog.
Ouverture en Avril. Le temps de recevoir ma paie et d'écrire un ou deux scénarios pour bien débuter.
dimanche 22 mars 2009
Pintade Power
En corrélation avec De Sanquis et Adnihilo.
Journée particulière que celle de dimanche. Salon du livre. Ce qui reste classique pour moi. J’y vais tous les ans. Je propose donc de passer ce résumé pour le plus croustillant.
J’inaugure par là même une nouvelle catégorie, le jour de la pétasse. Parce que moi j’ai mon côté pétasse.
La scène à lieu dans le restaurant del arte. Restaurant italien au croisement du boulevard Saint-Michel et Saint Germain. Pas excessivement cher et de bon goût de surcroît.
La chaleur soudaine illuminant le morne dimanche, nous eûmes envie de déguster, savourer une bonne bière bien fraîche avec Adnihilo et De Sanquis, invité par mes soins au salon du livre.
Déjà mon regard est attiré par la jolie serveuse à l’accent italien. Une jupe courte qui dévoile,ma foi, de bien jolies jambes, un minois qui n’a connu le sourire que probablement une fois dans sa vie. Des yeux insipides, une coupe de cheveux banale. Bref une femme comme hélas beaucoup d‘autres…
Mais le mieux reste le serveur à qui nous avons eu à faire. Une sorte de sous gay, efféminé au possible, dans le plus pur style gay télévisuel qui se déhanche autant que ses reins le puissent. Des cheveux coiffés en arrière, une sorte de new style de la banane des années d’antan où le rock balbutiait ses premiers émois chers à nos cœur. Il me semblait qu’il avait un cheveux sur la langue, bien que je pense plutôt à une moumoute de supermarché. Il nous offre la troisième table, d’un air méprisant, comme une coiffeuse acariâtre voit d’un mauvais œil le client innocent mais qui perturbe sa conversation avec sa copine au sujet d’un beau mec rencontré en night club. Puis il s’affaire à ses tâches quotidiennes nous laissant sous l’emprise de la glace italienne qui nous tend trois cartes.
Nous commandons trois bières. Trois bières délicieusement fraîches qui nous on tout de suite détendues. Nous passons commande quelques instants plus tard, alors que nous médisions déjà sur ce serveur dont la grande Gigi aurait eu honte.
La serveuse se trompe dans les commandes, et oublie les couverts. Moi je lui souris systématiquement, sachant bien que je me foutrais de sa gueule sur ce blog, qui est chez moi et chez moi je dis ce que je veux. Remarquez, c’est peut-être une personne agréable, mais je m’en fous royalement.
Je remarque alors après un plat de spaghetti bolognaise saupoudré d’une tonne de parmesan le serveur qui tend son cul informe dans un jean moche à souhait et se remaquille. Il passe sur son visage, une fine couche de fond de teint, mais la façon dont il l’a fait m’a laissé pantois. Le Jedi du blaireau. Effleurant à peine, à la façon des précieuses indigestes qui se croient belles, ses joues, en faisant une moue incroyable digne du plus poisson des poiscailles. C’était fabuleux. Il avait tartiné ses cheveux de gomina, pensant sans doute que ça lui irait bien, hélas sans se douter du mauvais goût qui avait remplacé la gomina.
C’était tellement surréaliste !
C’est là que nous avons décidé de créer plus tard alors qu’il fut temps de nous quitter, ce message commun à nos trois blogs, pintade power.
Parce que dire du mal des fois, ça fait du bien. C’est gratuit, mais si amusant ! Surtout quand c’est vrai.
La serveuse avide de partir nous a pressé de payer son dû. Sur quoi nous avons tergiverser sur le mode paiement.
Dans ta gueule !
mardi 17 mars 2009
Promis
N'ayant pas internet chez moi, et devant débourser à chaque fois 3 euros, vous comprendrez aisément que je ne puisse mettre à jour chaque jour !