En corrélation avec De Sanquis et Adnihilo.
Journée particulière que celle de dimanche. Salon du livre. Ce qui reste classique pour moi. J’y vais tous les ans. Je propose donc de passer ce résumé pour le plus croustillant.
J’inaugure par là même une nouvelle catégorie, le jour de la pétasse. Parce que moi j’ai mon côté pétasse.
La scène à lieu dans le restaurant del arte. Restaurant italien au croisement du boulevard Saint-Michel et Saint Germain. Pas excessivement cher et de bon goût de surcroît.
La chaleur soudaine illuminant le morne dimanche, nous eûmes envie de déguster, savourer une bonne bière bien fraîche avec Adnihilo et De Sanquis, invité par mes soins au salon du livre.
Déjà mon regard est attiré par la jolie serveuse à l’accent italien. Une jupe courte qui dévoile,ma foi, de bien jolies jambes, un minois qui n’a connu le sourire que probablement une fois dans sa vie. Des yeux insipides, une coupe de cheveux banale. Bref une femme comme hélas beaucoup d‘autres…
Mais le mieux reste le serveur à qui nous avons eu à faire. Une sorte de sous gay, efféminé au possible, dans le plus pur style gay télévisuel qui se déhanche autant que ses reins le puissent. Des cheveux coiffés en arrière, une sorte de new style de la banane des années d’antan où le rock balbutiait ses premiers émois chers à nos cœur. Il me semblait qu’il avait un cheveux sur la langue, bien que je pense plutôt à une moumoute de supermarché. Il nous offre la troisième table, d’un air méprisant, comme une coiffeuse acariâtre voit d’un mauvais œil le client innocent mais qui perturbe sa conversation avec sa copine au sujet d’un beau mec rencontré en night club. Puis il s’affaire à ses tâches quotidiennes nous laissant sous l’emprise de la glace italienne qui nous tend trois cartes.
Nous commandons trois bières. Trois bières délicieusement fraîches qui nous on tout de suite détendues. Nous passons commande quelques instants plus tard, alors que nous médisions déjà sur ce serveur dont la grande Gigi aurait eu honte.
La serveuse se trompe dans les commandes, et oublie les couverts. Moi je lui souris systématiquement, sachant bien que je me foutrais de sa gueule sur ce blog, qui est chez moi et chez moi je dis ce que je veux. Remarquez, c’est peut-être une personne agréable, mais je m’en fous royalement.
Je remarque alors après un plat de spaghetti bolognaise saupoudré d’une tonne de parmesan le serveur qui tend son cul informe dans un jean moche à souhait et se remaquille. Il passe sur son visage, une fine couche de fond de teint, mais la façon dont il l’a fait m’a laissé pantois. Le Jedi du blaireau. Effleurant à peine, à la façon des précieuses indigestes qui se croient belles, ses joues, en faisant une moue incroyable digne du plus poisson des poiscailles. C’était fabuleux. Il avait tartiné ses cheveux de gomina, pensant sans doute que ça lui irait bien, hélas sans se douter du mauvais goût qui avait remplacé la gomina.
C’était tellement surréaliste !
C’est là que nous avons décidé de créer plus tard alors qu’il fut temps de nous quitter, ce message commun à nos trois blogs, pintade power.
Parce que dire du mal des fois, ça fait du bien. C’est gratuit, mais si amusant ! Surtout quand c’est vrai.
La serveuse avide de partir nous a pressé de payer son dû. Sur quoi nous avons tergiverser sur le mode paiement.
Dans ta gueule !
4 commentaires:
J'adore me moquer des gens. Je trouve cela tellement drôle. Imagine, en été, tu t'assieds sur une terrasse avec un ou une ami(e). Tu sirotes une bière ou tout autre boisson rafraîchissante, et tu regardes les gens passer. C'est presque orgasmique. Tu peux rigoler de leur façon de marcher, de leur tenue vestimentaire, de leur coiffure, de leur chien, et j'en passe et des meilleures.
Seul soucis. Quand tu te lèves, c'est toi qui devient un badaud et passe devant les terrasses. Alors méfie-toi…
méfie toi, cavalier, l'oeil d'adnihilo est aussi acéré que lae du renard
la machoire du renard, je voiulais dire
oh, et puis merde !
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