jeudi 3 juillet 2008

La fin des splendeurs

Quand je pense que j'ai vécu quelques années en pleine violence urbaine quotidienne et que je m'en suis tiré sans rien du tout.
Qu'il a fallu que je bosse en librairie pour cumuler un prêt de 2000 euros, un début d'ulcère, une perpétuelle angoisse, que j'ai perdu 5 kilos à force de bouffer deux sandwich par jour.

Y'a un truc qui cloche quelque part.


Je suis à présent chez mes parents, je retape la maison. Je me sens plus zen de risquer le coup de perceuse de traviole ou le coup de jus, que le travail. Ça me stress moins, je fais moins de cauchemar, j'ai moins d'ulcère, pas de migraines, je n'ai pas à choisir entre manger ou payer mon loyer.

Tin j'aurais dû faire mercenaire ou tueur à gages.

Aucun commentaire: